Un enfant peut-il être borderline ?
Il fait des colères d’une extrême violence sans raison, il se replie sur lui-même, il ne s’intègre pas à l’école… Il s’agit peut-être de l’expression d’un stress lié à un évènement du contexte familial. Il peut également traduire une souffrance psychique liée à l’environnement scolaire ou à un traumatisme extérieur. N’en concluez pas tout de suite qu’il souffre du trouble borderline. Consultez un pédopsychiatre ou un pédopsychologue.
Votre ado est devenu ingérable….
Le comportement borderline est souvent l’expression des bouleversements hormonaux liés à l’adolescence. Il est très important que les parents ne se laissent pas envahir par la colère ou la peur face aux tsunamis émotionnels de leur enfant. Il vous faut rester ferme, maintenir l’écoute et la communication. Recadrer le chaque fois que cela est possible. En cas de souci, proposez à votre ado de consulter un psychothérapeute spécialisé dans le trouble borderline qui l’aidera à évacuer les ressentis qu’il ne peut pas gérer seul. Vous ne pouvez pas être la solution puisque vous êtes (à ses yeux) le problème.
Le cannabis, l’alcool, les addictions et le trouble borderline.
Le cannabis est une drogue largement consommée par les adolescents. Or cette drogue a des effets secondaires qui amplifient la paranoïa, émotion fréquente du trouble borderline. Elle augmente sentiment d’isolement et d’abandon. Les addictions aux jeux vidéo, aux séries TV, aux jeux d’argent… sont souvent des comorbidités du trouble de la personnalité borderline. L’effet désinhibant de l’alcool est particulièrement néfaste pour le borderline. En effet, cette molécule, en amplifiant les émotions peut entrainer des passages à l’acte dans des comportements auto ou hétéro agressifs fortement préjudiciables à l’intégrité physique et psychologique de la personne.
En cas d’addiction à une drogue, il est inutile de consulter un psychothérapeute ou un psychologue. Il est vivement conseillé de consulter d’abord un addictologue.